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Forum des étudiants en LLCE Japonais à Lyon 3.
 
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 CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE

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yoko
Elfy
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Elfy

Elfy


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MessageSujet: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 20:45

AUTEUR: J'inaugure (décidément, j'adore ce verbe!) la session création littéraire. j'espère que celle-ci vous plaira. Elle n'est pas commun à ce que je fais, Marjorie reconnaitra sûrement, si elle a une bonne mémoire!! Et de mon côté, je vais retrouver les feuilles.
L'intrigue de concentre autour d'un étrange appartement qui porte le numéro 1313. Est-ce un hasard? Mais des faits étranges se produisent. que veux ce fantôme qui habite cet appartement maudit? est-il vraiment réel? A vous de le découvrir!


Histoire numéro une,
1313



L'appartement 1313 se trouvait, étrangement, au deuxième étage. On disait que cela venait de la folie du propriétaire qui donnait n'importe quel numéro à ses appartements. Il parlait de complaisance et de gaité. Si cela pouvait lui apporter le peu de bonheur qui lui restait, il avait le droit. Laissons-le à sa fantaisie, avec qui la vie n'a pas été tendre ces dernière années. Elle lui avait prit la femme qu'il aimait, certains de ses enfants. Il ne vivait que dans une chambre de l'immeuble, portant l'étrange numéro 0, et sortait toujours voir ses locataires, pour améliorer leur vie, s'ils le souhaitaient. Il n'avait besoin de rien, peut-être le sourire de sa femme, la belle Angela, qui lui manquait déjà, elle qui était la vie même, la gaité sortant des plus profonds esprits noirs. Elle représentait la lumière de sa vie. Mais maintenant qu'elle était partie, que pouvait-il faire, à part louer ses appartements? Peut-être était-il à moitié fou, pour renommer un local 1313? Cela dit, cet appartement fut le dernier à être prit, loué par une jeune étrangère venus du pays du soleil levant. Elle avait à peine vingt et un an lorsqu'elle arriva, un soir de septembre, sous une trombe d'eau venue l'accueillir, elle aussi.
Le vieux Marcel se tenait devant l'entrée, les bras en avant et un parapluie devant lui, d'un noir presque ténébreux. Elle arriva, essoufflée. Derrière elle suivait le chauffeur de taxi qui commença à poser les valises sur le perron. Lorsqu'il eut posé les cinq valises, il salua la jeune fille et repartit en injuriant le ciel. Le vieux Marcel, sous le sourire ensoleillé de la jeune fille, l'invita à entrer dans le hall d'entré.
-Bienvenue dans mon humble demeure. N'ayez crainte de moi, je suis là pour vous servir.
Elle inclina légèrement la tête. Et ce fut le début de notre histoire. Une histoire assez étrange, reprit d'un folklore asiatique plus que mystérieux. Nous en sommes tous arrivé là, un jour ou l'autre, devant un livre ou un film que l'on ne comprend pas. Ces choses inexplicables nous échappent comme les grains de sable qui s'évanouissent entre nos mains. C'est dans cette approche que commence notre histoire, nouveau genre que je commence avec vous.

Voilà deux mois que l'appartement 1313 était occupé. Et la jeune fille se faisait timide. Personne ne la voyait passer. Personne ne l'entendait, dans son minuscule T1. La vieille d'à côté répétait au vieux Marcel, lorsqu'elle le voyait, qu'elle avait l'impression de vivre à côté d'une petite souris silencieuse. En réalité, la jeune fille avait l'habitude de travailler dans un grand silence, avec un baladeur. Personne ne l'entendait, personne ne s'en plaignait. Elle vivait à côté de deux jeunes filles qui, elles, se faisaient entendre. Elles riaient toujours très fort, se couchaient tard à cause de leurs études. Mais le matin, il n'y avait jamais de bruit. L'une d'elles se levait toujours très tôt, était aussi silencieuse que leur voisine et ne fermait qu'un seul verrou lorsqu'elle partait enfin, poussant la porte avec un grand soupir.

Et ragots sur ragots, on apprit bientôt que la jolie asiatique qui habitait l'appartement 1313 était une japonaise d'une vingtaine d'année, en faculté de lettres et de langues. Elle vivait seule, ne sortait que rarement, et semblait avoir peur des autres. Elle avait pourtant de beaux yeux, noirs clairs, un regard étrange et vitreux qui la distinguait des autres, des cheveux noirs, longs et fins. Elle appelait tous les jours ses parents avec un téléphone spécial. Mais c'est ce que le vieux Marcel put tirer de la bouche de la commère de l'immeuble. Cette douce Rosa s'en était allée chez elle, avec un grand soupir et sans sourire. Elle voulait en savoir plus.

Mais ce qui arriva, arriva. Sinon, notre histoire n'aurait aucun sens d'exister. Il faut bien une intrigue, un peu étrange, certes, mais il m'en fallait une. Peut-être que lorsque je relirais cette histoire, j'aurais envie de la réécrire. Pour le moment, je la pense ainsi. Allons jusqu'à la fin au moins. Et prenons du plaisir à les faire mourir... vous me suivez toujours?

Ce fut un matin de Novembre, un matin comme tous les autres. L'une des colocataires sortit comme à son habitude à une heure matinale. Rosa avait ouvert sa porte, au premier, pour voir passer la jeune fille. Elle l'interpella.
-Dîtes donc, vous n'entendez rien?
Elle se tut et tendit l'oreille. Elle secoua la tête. Elle avait enlevé les oreillettes de ses écouteurs et observait la vieille femme.
-Non, pourquoi?
-Ça fait deux jours que je n'entends plus rien chez la japonaise.
Elle fit les gros yeux.
-Ne l'appelez pas comme ça, elle a un nom.
-N'empêche, je n'entends plus rien!
-On n'entend déjà pas grand chose.
-Vous vivez à côté, alors, allez voir.
-Désolée, Madame Rosa. Mais je dois aller en cours.

Alors qu'elle salua la femme, elle rencontra un garçon qui montait, lui. Elle le fixa un instant avant de passer la porte d'entrée. Il avait un visage grave et inquiet, assez pâle, et le regard vide. Rosa avait entre-bailler sa porte. Elle vit passer le jeune homme devant sa porte. Elle la ferma d'un coup. Elle entendit après un autre claquement de porte. Mais elle se préoccupait plus du silence qui provenait de chez la japonaise.
Le lendemain, dans la soirée, Rosa monta au deuxième étage avec le vieux Marcel. Ils vinrent frapper à la porte de la jeune fille. Aucune réponse. Les deux jeunes filles d'à côté ouvrirent leur porte.
-Un problème?
-Je n'ai pas revu le gamin de l'autre jour redescendre. Et elle n'est pas sortie non plus, fit Rosa.
Elle tremblait légèrement et n'arrêtait pas de se tordre les mains. L'une des deux filles, l'autre colocataire, la rassura.
-Ne vous en faîtes pas, je suis sûre que tout va bien.
-Elle a quand même appeler la police.
Elle regardèrent Madame Rosa, puis le vieux Marcel. Elles sursautèrent.
-Et si ce n'est rien? Fit l'une d'elle.
-Et si on tombait sur une scène assez...
Cette dernière fut frapper par sa colocataire.
-Arrête un peu avec ça! Les fantôme n'existent pas!
-Mais Nelly, je suis sûre que si!et je ne pensais pas à ça...
La dénommée Nelly fit les gros les yeux. Elle se calma. On entendait au loin les sirènes de la police.
-Quand même Madame Rosa, c'est un gros d'appeler la police pour ce genre de chose.
La femme trembla plus fort.
-Hier soir, j'ai entendu de drôle de bruit. Vous savez, j'habite juste en dessous.
-Et qu'avez-vous entendu? Des grincements de portes? Fit Nelly en observant sa voisine. Des claquements? Des frottements?
-Tu essaies de me faire peur? Fit son amie. Et ben c'est rater!
Rosa reprit de plus belle. Le vieux Marcel se sentit mal à l'aise. Tous les locataires étaient désormais sortit, effarés sur leur pallier, et écoutaient la conversation de la dame Rosa. Jamais elle n'avait eu peur comme ça. Elle ne parlait jamais comme ça, en tremblant.
-Hier soir, en me couchant, j'ai entendu comme un corps qui tombe par terre! Vous savez! BAM!
Et elle frappa du pieds. Les deux jeunes filles sursautèrent, tandis que les locataires s'approchaient du deuxième étage. Déjà les sirènes se rapprochèrent. Rosa se mit à crier lorsque les policiers franchirent le seuil de l'immeuble.
-Je suis sûre et certaine qu'il y a eu un meurtre dans cet appartement!
Les chuchotements reprirent, le vieux Marcel guidait la police vers l'appartement 1313. il avait un énorme trousseau de clefs attaché à sa ceinture et il le détacha pour ouvrir la porte. Nelly se tenait tellement fort, que sa colocataire en avait des bleus sur son bras. La dame Rosa s'était rapprochée des deux jeunes filles et attendait. Pour la première fois, elle voulait avoir tord. Dans sa jeunesse, on l'admirait pour son don de dire une vérité qui se projetait dans le futur. Sa mère avait été tellement fascinée par cet étrange don qu'elle en avait complètement oublié le rôle de mère et avait vendu sa propre fille dans un cirque. Depuis, Rosa, la belle Rosa, avait arrêté de dire la vérité, mais elle la hantait tous les jours. Alors, elle ragotait, pour se faire oublier ce supplice qu'était la vérité.
Le vieux Marcel frappa à la porte.
-Mademoiselle Mimura?
-On dit Mimoura, monsieur Marcel, fit la jeune fille.
-Ju, tais-toi!
Elle haussa les épaules.
-Miss Mimura, corrigea-t-il, êtes-vous là?
Aucune réponse. Seulement le chuchotement des locataires qui reprirent lorsque la réponse fut synonyme de silence. Le vieux Marcel recommença au moins trois fois. Et au bout de la troisième fois, un étrange bruit survint, comme un grincement cynique et lugubre. Nelly se serra contre Ju, tremblante. Rosa crut mourir. Elle avait donc raison. Quelque chose était entré dans cette appartement. Et quelque chose s'était passé. Pourvu que... non...

Et bien si, cher lecteur! Sinon, à quoi bon cette histoire. Je ferais mieux de m'arrêter là si vous pensez qu'il ne s'est rien passé, et qu'ils trouvèrent l'appartement vide avec un mot d'excuse de la jolie Mimura-san. Ce n'est pas drôle, comme supposition. Ce n'est pas dans mon idée de l'étrange et du mystérieux, et des choses inexplicables. Alors je continue sur ma lignée.

Lorsque le policier ouvrit la porte, après les trois tours de clefs du vieux Marcel, une odeur nauséabonde s'évapora sous les cris des locataires. Tous reculèrent. Rosa était presque dans l'appartement des deux étudiantes. Le vieux Marcel s'était reculé et regarda faire les deux policiers. L'un d'eux continua d'appeler la jeune fille: Mimura Saya. Aucune réponse, seulement un noir inexplicable, une odeur forte et des traces suspectes sur le sol. Il alluma la lumière. Des traces de sang, longues comme un bras, parcourait le sol du petit hall d'entrée, et allait, semblait-il, dans la salle de bain. Le policier se tourna vers son camarade. Ce dernier appela le central. Il expliquait qu'un meurtre avait peut-être été commis dans un appartement dans le troisième et qu'il demandait du renfort de toute urgence. Ils ne savaient pas sur quoi ils allaient tomber.
Ils entrèrent, le vieux Marcel suivit, tenant ses clefs contre lui comme si elles étaient sa vie. Toutes les portes étaient fermées, et des éclaboussures de sang les recouvraient. Et plus ils avançaient, plus le sang devenait abondant.

Tout ce sang vous fait horreur? Vous n'avez encore rien vu. Il faut s'imaginer la scène de plus près, comme si vous étiez à la place du policier qui se trouve au premier rang de la découverte.


Plus je me rapprochai de la salle de bain, plus mon coeur se cognait contre ma poitrine. Jamais dans ma vie je n'avais ressentit cette sensation. À chaque pas, mon coeur faisait un bon dans sa cage et j'en avais le souffle coupé. Je ne suis pas peureux de nature, j'ai mes peurs et seule du sang n'en faisait pas partie. Mais l'intensité montait à chaque pas. Je ne croisai rien, pas un bruit, seulement cette odeur de sang caillé que j'avais découvert une fois chez le légiste pendant qu'il disséquait un corps de femme. Mais l'ambiance, l'étrangeté de ce silence et cette odeur, me donnaient envie de vomir. Je me sentis mal à l'aise dans cet appartement. Et ce fut pire lorsque je fis un premier pas dans la salle de bain. Mon coéquipier me bouscula. Je m'arrêtai.

Passons à l'autre policier.


Il s'arrêta tout un coup et je me cognai à lui. Qu'avait-il? Pourquoi un arrêt aussi brusque? Je portait ma main, inconsciemment, sur mon arme, prêt à m'en servir en cas d'urgence. Et pour tirer sur quoi? Un mort? Je regardai par-dessus son épaule. Ce fut atroce. Je ne voyais rien. Même pas la lumière du couloir qui se faisait étrange, n'éclairant pas ce petit carré de salle de bain. Pour une fois que j'étais sur le terrain! Mais il ne bougeait pas. Sandoz ne bougeait plus, immobile devant un fantôme ou quelque chose qui l'hypnotisait. J'allumai la lumière.

La lumière est allumée. Passons à la fin de cette première histoire. Et en finir une fois pour toute avec cette jeune fille!

Sandoz fit un pas en arrière. Carmen aussi, et le Vieux Marcel en fit autant. Couchée, les yeux ouvert et la gorge saignante, Saya Mimura était plongée dans son bain, un bain qui était remplit d'une eau d'une étrange couleur rouge. Son bras pendait hors du bassin, tenant un revolver. Un des doigts posé sur la détente.

Suicide! Conclut le rapport. Mais l'affaire ne fut pas bouclée, comme le prétendait la Rosa. Car il y en avait d'autre, que Ju préférait ne pas voir dans ses rêves.


Une histoire de suicide. Vous voulez fermer ce livre? Vous avez peut-être tord. Car si elle s'est vraiment suicidée, il y a peut-être une cause là-dessous. Ce n'est pas le stress des études ni la famille. Je n'écrirais pas sur cette chose en tout cas. Ce n'est pas mon but. Je cherche l'étrangeté, pas la simplicité. Alors, continuons-nous ensemble, chers lecteurs?


Dernière édition par Elfy le Sam 22 Aoû - 19:55, édité 1 fois
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yoko

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeVen 14 Aoû - 13:05

Bon, je poste un commentaire car l'auteur me l'a demandé (enfin, exigé devrais-je dire).

C'est sympa, j'aime assez.^^

N.B: non je n'en dirai pas plus.


> Sachez que cette fiction a été écrite durant les cours de Lettres Modernes et plus particulièrement durant les TD d'expression et le CM de Grammaire.
Exemple à ne pas suivre même si comme Elfy vous avez une imagination débordante.

EDIT: Requête *******

Elfy, écrit moi un scénario de fantasy à mettre en BD, j'ai plein d'idée mais je part sur trop de chose à la fois alors aide moi.
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Freja

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeVen 14 Aoû - 13:50

Je savais pas que Marjot (Barjot Razz ?) déssinait !
Deux artistes déjà, un écrivain, une madame qui déssine.

Quoi d'autre encore ? Razz

L'histoire est simpa, et j'aime beaucoup le style de rajouter une petite note de l'auteur, s'adressant au lecteur ^^ Ainsi que le fait de passer sur le "point de vue" du policier Very Happy

(Mr Sandoz, c'est le directeur de Monoprix Cordelier xD Ca m'a fait rire!)
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yoko

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeVen 14 Aoû - 13:55

En réalité je dessine et j'écris mais comme vous le dira Elfy je pars toujours sur des trucs super complexe^^ que j'ai rarement le temps de finir.

** je sais Elfy, faut que je me remettre à écrire**
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Elfy

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeVen 14 Aoû - 17:37

C'est vrai que tu commences des choses, mais jamais le temps pour le finir!! Et c'est très vrai pour cette fic!! Je l'ai inventé en cours d'informatique et continué en grammaire quand j'avais mon ordinateur avec moi et en littérature!
Comme quoi!

Mais je voulais mettre celle-ci, parce qu'elle ne suis pas le même chemin que les autres! Ce n'est pas héroique, ni fantastique... enfin, un peu sur les bords! Toutes les petites histoires sont courtes, elles semblent ne pas être liées et pourtant, elles le sont!

Continue à écrire Marjorie!!
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Elfy

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeSam 22 Aoû - 19:05

Histoire numéro deux,
Louis, puis Sylvie et enfin Nyan



Lorsqu'il la demanda en mariage, Sylvie fut la femme la plus heureuse du monde. Nyan et elle étaient ensemble depuis cinq ans, et jamais il n'avait pensé à la demander en mariage. De plus, leur fils conçu hors mariage du nom de Louis, venait de fêter ses quatre ans. Petit, avec les yeux de son père, de fins petits yeux gris, il ressemblait à un petit chinois à qui il lui manquait une mère de la même origine. Mais Nyan, imigrant chinois, était tombé amoureux de Sylvie lors de sa deuxième année d'université, en faculté de droit. Elle, elle faisait des études de lettres pour devenir professeur de français. Était-ce si dur que ça? La deuxième année, alors qu'elle se trouvait en grande difficulté, elle se retrouva bientôt dans le même lit que Nyan et son amour pour lui n'avait fait qu'accroître depuis ce jour-là. Louis, en référence à Louis XIV, était né pendant que Nyan passait son master. Il faisait le bonheur de la famille.
Lui, était avocat dans un cabinet Lyonnais, dans le huitième, et gagnait plutôt bien sa vie. Elle, était professeur de français dans un collège et adorait son métier. De nature dynamique et joviale, ses élèves ne se lassaient jamais d'elle, et lorsqu'ils rencontraient son mari, un chinois grand et habillé comme un homme d'afaire, et Louis, aussi adorable qu'un poupon, ils fondaient tous et adoraient encore plus leur professeur en l'enviant. Elle était partie sur l'idée de partir un jour, en Chine, pour que Louis connaisse sa famille là-bas. Une dispute était née et Nyan avait finit par avouer à Sylvie qu'il était Taiwanais et que pour le moment, il ne voulait pas revoir sa famille. Elle apprit plus tard qu'il avait fugué, s'était éloigné de sa famille pour pouvoir la sauvé. Avait-il commit un crime? Elle voulait le savoir.

Croyez-vous que je suis folle? Que je vais gentiment me ranger pour raconter une histoire d'amour entre deux êtres nés de deux mondes différents? Et bien, j'aurais pu. Vu que je suis assez sentimentale, j'aurais pu écrire les retrouvailles touchantes entre Nyan et sa famille, la découverte pour Louis de son autre famille. Mais mon autre conscience, plus étrange encore, prend vite le dessus, comme vous allez le voir.

Sylvie prit l'initiative et se rendit chez une ancienne amie de Nyan qu'il ne voyait plus. Pour avoir plus d'arguments à son actif, elle emporta avec elle Louis qui, le sourire aux lèvres, s'était endormit contre le sein de sa mère alors que le bus ne s'arrêta qu'à un seul arrêt. Puis, une heure après, elle tomba sur son arrêt. Il donnait sur une étrange rue. Malgré le soleil qui tapait fort pour un mois de Novembre, la rue était sombre et elle se surprit à frissoner. Louis n'avait pas bougé et restait collé contre sa poitrine. Elle prit son courage à deux mains et s'enfonça dans la sombre ruelle. Elle serra Louis, et avançait à petit pas, comme une petite souris qui ne sait pas vraiment où elle va. Petit à petit. Et elle rencontra enfin l'immeuble. Il était différent du reste de la rue. Plus grand que les autres bâtiment, il parraissait vieux mais moderne. Un vieux bonhomme était assis sur le péron et n'avait cessé de fixer Sylvie depuis qu'elle s'était arrêtée. Elle s'avança vers lui, très lentement et très prudement. Elle inclina légèrement la tête.
-Excusez-moi, je chercher Rosa Lovegood. Pouvez-vous me dire où elle habite?


Il releva la tête. C'était un asiatique aux yeux de vert. Son regard livide transperça Sylvie au plus profond d'elle. Elle respira l'air nauséeuse de la rue et soutint le regard de l'homme. Ravi, semble-t-il, il se leva et inclina la tête.

-Premier étage, souffla-t-il avec un bel accent.

Sylvie le remerçia d'un signe de tête et entra. Elle s'arrêta pourtant devant la porte. Il y avait devant elle une jeune fille, accroupie, tenant dans ses mains un petit objet vert. Elle le secoua vivement avant de le remettre dans sa poche. Elle se redressa. Brune aux yeux marrons, elle était toute aussi européenne qu'elle ne l'était elle-même et elle affichait déjà un grand sourire pour un début d'après midi qui allait de mal en pire. Elle s'arrêta à la hauteur de Sylvie et s'émerveilla devant Louis qui avait ouvert les yeux et bougeait légèrement.

-Comme il est beau. Il est vif!
Sylvie sourit. Elle le détacha et le posa par terre. Il se tint droit et leva ses deux petites mains vers la jeune fille. Elle s'accroupit encore une fois.
-Louis, c'est ça? C'est pas très commun pour un petit asiatique.
Elle redressa la tête vers Sylvie qui avait prit la main de son fils.
-Bonne journée madame.
Et elle sortit. Sylvie se tourna à peine et contasta que la rue lui parraissait moins sombre tout à coup. Elle suivit la jeune fille du regard. Elle disparut en tournant dans une autre rue. Sylvie se décida. Elle monta les escaliers un par un. Louis, malgré ses petites jambes, suivait docilement sa mère, en lui emboitant le pas. Elle s'arrêta à la porte de Lovegood et sonna. Lorsque Louis fut près d'elle, la porte s'ouvrit sur une femme, les cheveux tirés en arrière. Rosa était une commère, depuis qu'elle avait décidé de renoncer à son don. Un don incroyable qui lui avait vallut les pires rumeurs sur elle.
-C'est pour quoi?
-Je viens à propos de mon mari.
Rosa la fixa avec ses grands yeux blancs.
-Je ne peux rien pour vous. Je ne fais plus ça! Je ne marie plus et je ne lis plus l'avenir. Allez voir un de ces charlatant!
Elle refermait la porte mais Sylvie l'en empêcha.
-Je suis Sylvie Wang. Je viens pour mon mari, Li Nyan Wang. Il était sur ce bâteau, le 23 Mai 1998.
Rosa s'arrêta. Elle avait une quarantaine d'année ce jour-là, et elle se souvenait très bien qu'elle était avec un Taiwanais, que le bâteau en transportait plein dont un jeune garçon qui était avec lui: une quinzaine d'année, tout au plus.
-Li Nyan Wang..., répêta-t-elle.

Elle sursauta. Un bruit au dessus d'elle la fit trembler comme jamais. Elle se tint à la porte comme si elle allait se dérober avec elle et qu'elle allait tomber. Elle se tourna avec un regard grave.
-Sortez d'ici et rentrez chez vous. Je peux vous donner ce que cet homme m'a confié autrefois, mais c'est tout ce que je peux faire pour vous. Après ça, partez. Ne restez pas là.

Elle rentra dans son appartement, et revint quelques secondes plus tard,
après avoir dérangé tout ce qui était en ordre dans son salon rouge. Elle le donna à Sylvie. C'était une petite boîte blanche, usée par les années. Louis se tenait à la jupe de sa mère lorsque Rosa ferma brusquement sa porte, laissant les deux gens sur son seuil. De son autre main, Sylvie attrapa Louis et le fit asseoir. Elle ouvrit la boîte et découvrit ce qu'elle contenait. Une photo, des bijoux et un carnet, un calpin où toutes sorte de choses étaient notés. C'était du chinois et ayant une faible connaissance de la langue, elle supposa que le carnet devait être une sorte de carnet de voyage. Elle attrapa son téléphone portable et appela Nyan. Elle lui avoua tout, comme elle était attristé pour lui qu'il ne connaisse pas sa famille et sa détermination pour retrouver les origines de Louis. Prit d'une grande pitié pour sa femme, Nyan accepta tout, sans grogner et lui demanda pardon pour toutes ces années de mensonge. Sylvie pleurait sur son téléphone. Elle était heureuse. Elle allait se marier, elle allait rencontrer sa belle famille et Louis allait connaître la famille de son père. Louis?!

-Louis?

Le petit garçon s'était échappé. Elle se redressa sur toute sa longueur lorsqu'elle entendit le bruit d'une porte qui s'ouvre. Elle se précipita au deuxième étage comme si sa vie en dépendait. Malgré la mise en garde de la vieille Rosa, elle était restée dans l'immeuble. Elle fut devant la porte en question, qui s'était ouverte. C'était un petit appartement, très petit, mal éclairé, qui devait avoir été déserté il y a très peu de temps.
-Louis? Appela-t-elle.
Elle entendit un bruit suspect et entra à vive allure. La porte se referma derrière elle dans un claquement terrible.

Vous avez envie de connaître la suite? Êtes-vous sûr? C'est assez gênant, non, c'est assez compliqué. Mais je vous raconte quand même cette fin tragique. Car elle l'est. Ce n'est pas simple, croyez-moi. Raconter le malheur des gens juste parce que j'aime écrire des histoires ainsi, cela me permet d'évoquer des sens humains. Leur sens de la vie. Et le comprendre. Qui comprend l'homme en sa totalité?

À son bureau, Nyan avait raccroché son portable. Il était blême, pâle comme un linge. Une femme entra au même moment, avec un dossier de papier dans les mains. Elle le fixa avec de grands yeux, derrière ses lunettes.
-Mr Wang, vous allez bien?
Il se tourna lentement vers elle, le regard grave, et presque vide, sans sa petite étincelle de vie. Elle le remarqua et posa doucement la pile de feuille sur l'un des bureaux.
-Mr Wang?
-Je... je viens d'entendre ma femme hurler!
Elle eut un hoquet de surprise. Elle continua de le fixer. Puis, elle ouvrit la porte et demanda à des hommes de venir l'aider.
-Mr Wang, restez tranquille, fit l'un d'eux lorsqu'il entra.
-Elle... elle... elle est morte! Je l'ai entendu!
Ils ne bougèrent pas, figer sur place, lorsque Nyan se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit.
-Mr Wang! Attendez! Cria la femme.

Mais déjà il avait posé un pied sur le rebord, et tout son corps, ensuite, avait basculer dans le vide, comme une enclume qu'on laisse tomber. Il s'écrasa lourdement sur le sol. Une chute d'une vingtaine d'étage. Elle le dit à la police, avec des hurlements hystériques, qu'il n'était pas lui-même. Elle disait que Madame Wang était morte, c'est pour cela qu'il avait sauté. Et elle avait vu, elle l'avait vu, cette chose qui était près de Nyan, juste avant qu'il ne saute. Une fille aux longs cheveux noirs.

La police française trouva alors l'appel que Li Nyan Wang avait reçu quelques minutes avant son suicide, et l'adresse,dans son appartement, que sa femme, Sylvie Wang, avait laissé avant de partir. Ils s'y rendirent. Aucune trace de la femme et de l'enfant. Seulement des locataires qui disaient qu'ils avaient effectivement vu une femme au premier étage, qu'elle était venue voir la Lovegood, et qu'elle était montée au 1313.

L'appartement était fermé à clef, barricadée de cadenas et de chaînes. Comment aurait-elle pu entrer? Les chaînes tombèrent rapidement, et les cadenas furent arrachés. La porte s'ouvrit et on y découvrit deux corps: un petit et un plus grand. Un enfant et un adulte. Un petit garçon et une femme. Louis et Sylvie.
Morts.

Voilà. Continuez-vous, lecteurs, car les histoires ne sont pas finit. Elles continuent, même si vous hésitez. Pour ma part, je continue, car la raison n'est pas encore élucidée et qu'un fantôme est parmi nous. Pour moi, une histoire est sans fin.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeSam 22 Aoû - 19:53

Je n'ai qu'une chose à dire: j'aime bien =)
Ce petit côté de thriller avec un soupçon de fantastique, et quand l'auteur s'adresse aux lecteurs Razz
Vivement la suite
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Freja

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeSam 22 Aoû - 20:35

Ui, j'aime bien aussi ^^ ! Encore des histoires qui font peurs ! Encore !
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Amy-chan

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeMer 2 Sep - 15:36

j'aime beaucoup ce que tu as écrit ^^(tu as un bon style d'écriture ce qui est vraimen important dans ce domaine. je suis actuellement en train d'écrire un livre et dès que je l'aurais taper à l'ordinateur je le plublirais sur le forum. J'espère que sa vous plaira, il s'agit d'une histoire se passant dans le japon ancien (c'est tout ce que je peux vous dire pour le moment car j'ai même pas de titre xd)
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miiya

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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitimeSam 26 Sep - 14:37

J'aime beaucoup ^^ J'attend la suite ! J'ai hate de la lire Very Happy

Me fait pas trop attendre alors parce que la patience et moi on est pas très amis Razz
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MessageSujet: Re: CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE   CHRONIQUE D'UN AUTRE MONDE - TREIZE HISTOIRES SANS TREIZE Icon_minitime

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